dimanche 23 septembre 2012

La trilogie "Hunger Games", Suzanne Collins



Hum, je ne ferai pas dans l'originalité puisque, comme 99% des lecteurs, j'ai eu un coup de coeur pour cette saga ! Une amie me l'avait chaudement recommandée avant que je ne connaisse l'ampleur du phénomène. Je dois dire que cette amie et moi-même, bien qu'étant les meilleures amies du monde, avons des goûts très différents en matière de littérature. A priori, je ne suis pas fan de science-fiction, fantastique et autre dystopie ; en outre, l'étiquette "jeunesse" collée à "Hunger Games" me dérangeait quelque peu. 

Qu'à cela ne tienne, j'ai décidé de sauter le pas et d'emprunter le premier livre à la bibliothèque malgré mes préjugés ! Et j'ai vraiment bien fait de mettre mes réticences de côté !

Je vais procéder en deux temps pour cette chronique : d'abord, je vous ferai part de mon avis général sur des points transversaux aux trois tomes (1°), puis j'entrerai dans le détail de chacun des tomes (2°).

(Traumatisée par la dissertation ? Moi ? Noooon ! .... )



1° Mon avis général


1°1 Le style d'écriture de Suzanne Collins

Simple et efficace, je pense, sont les meilleurs qualificatifs de la langue de l'auteur. Si le style n'est pas transcendant, il n'y a rien de fondamental à lui reprocher.

Au contraire, il faut lui reconnaitre un don pour l'évocation, beaucoup parlent (à très juste titre) d'un style cinématographique : c'est tout à fait cela, les descriptions et le rythme sont tels que les images prennent instantanément corps dans notre esprit (au point d'avoir l'impression d'avoir vu les adaptations avant que ce ne soit réellement le cas !). C'est très agréable et facile à lire et cela sert à merveille la rapidité et le dynamisme du récit.

Cet effet addictif est aussi dû à cette narration à la première personne qui est certainement plus facile mener mais qui est aussi la mieux appropriée à ce type de récit. On peut noter aussi que l'auteur n'hésite jamais à recourrir au dialogue pour accélérer certaines scènes. Par ailleurs, elle manie l'art du suspens à la perfection et il est quasiment impossible de poser le roman avant la fin ! 


1°2 L'univers de la saga

L'histoire prend forme dans une Amérique post-apocalyptique, un monde qui tient à la fois de l'avenir de par les hautes technologies et de vagues allusions au monde que nous connaissons  ; mais avec des réminiscences du passé, comme si la civilisation avait régressé de par les conditions de vie terrible de la masse, le recours aux vieilles énergies, et des évocations multiples de l'époque de l'empire romain. C'est un univers intéressant qui est mis en place et qui se complexifie au fil des tomes. 

J'ai beaucoup apprécié l'idée "politique", la soumission au Capitole, la hiérarchie tacite entre les districts. Elément qui devient essentiel dans les tomes suivants. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un scénario novateur mais inventer et retracer cette histoire et cette géopolitique est original et permet d'apporter à cette trilogie une dimension réflexive qui la hisse au-dessus des autres romans du genre.

Par ailleurs, il faut souligner une autre dimension incontournable de la saga qui est au coeur de l'histoire : notre rapport à la télé-réalité et à nos pulsions voyeuristes. Va-t-on trop loin dans le sensationnel ? La multiplication de ces émissions où le but est d'éliminer les autres pour durer n'est-elle pas malsaine ? N'avons-nous pas un gôut pervers pour le spectacle morbide ? Cette saga parvient à nous interroger, à nous gêner parfois, preuve d'une véritable qualité de la réflexion. 

L'univers de la saga, c'est aussi et surtout le principe des arènes qui sont très bien étudiées ! C'est un trait de génie que d'en avoir fait presque des personnages des romans au même titre que les autres. On s'y croirait ! 


1°3 Les personnages

Passons au vif du sujet ! Les personnages sont à la fois assez nombreux pour apporter la substance nécessaire et soutenir l'univers créé et assez peu nombreux pour pouvoir être développés chacun dans leur individualité. 

Katniss est l'héroïne type au point d'en être caricaturale : pauvre, frappée par le malheur dès son plus jeune âge, elle est on ne peut plus courageuse et porte sa famille meurtrie à bout de bras. Qui plus est, elle est généreuse, droite, loyale et possède un don exceptionnel, pour le tir à l'arc en l'occurence. Un peu trop stéréotypée ai-je touvé. D'autant plus que, si on s'y attache vite (ce schéma fonctionne à chaque fois), elle reste assez désagréable : elle est renfermée, irritable, un peu insolente. Mais bon, elle ne m'a pas empêché d'apprécier le récit. J'ai aimé l'importance donné dans le troisième tome notamment à la relation qu'elle entretient avec sa mère. 

Gale ou Peeta ? La polémique ! Personnellement, mon coeur penche pour Peeta. Gale est comme Katniss, trop renfrogné, râleur, un peu trop fier. Peeta est plus difficile à cerner, trouble. Un peu trop amoureux cependant, à la limite du mièvre dans ces moments-là ! J'ai été traumatisée par ce qu'il lui arrive dans le troisième tome (voyez comme j'entretiens le suspens ^^). 

Primrose (quel joli prénom !) est un peu fade, je la trouvais très bien en personnage secondaire fragile, j'ai moins aimé la tentative pour la faire devenir une âme noble et courageuse qui se sacrifie pour les autres. J'ai beaucoup aimé, en revanche, le parallèle avec la petite Rue qui est adorable !

Haymitch est probablement mon personnage favori : franc mais ambivalent, stratège, pas exemplaire, marqué par ce qu'il a vécu mais non dénué d'un grand sens de l'humour. Il est parfait et donne beaucoup de peps à l'histoire !

Les gens du Capitole sont bien décrits, du Président Snow qui est l'affreux méchant par excellence aux plus proches de Katniss notamment Effie qui oscille entre ridicule et pathétique mais qui est finalement assez touchante. 

J'ai aimé que les autres tributs ne soient pas de simples anonymes mais qu'ils soient un peu étudiés, et que, pour certains, ils prennent de l'importance au fil de la saga. Je n'aurais pas dit non à encore plus de détails sur eux. 

J'en resterai là sur les personnages en concluant que l'auteur les a rendus crédibles et attachants masi qu'ils ne sont pas l'élément le plus réussi de la trilogie de par leur caractère "déjà-vu" et prévisible.



2°Tome par tome... 

Attention ! Spoilers à partir de maintenant (limités au maximum dans les deux premiers tomes) !


2°1 Hunger Games   ♥♥♥♥♥



Dans un futur sombre, sur les ruines des Etats-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.
Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène : survivre, à tout prix.
Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. A seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...

J'ai été complètement happée par ce roman du début à la fin et quand je l'ai eu fini j'ai trépigné d'impatience en attendant de pouvoir emprunter le deuxième tome à la bibliothèque (dès le lendemain matin) ! 

Le début du roman (enfin une bonne première moitié en fait) pose le cadre. Cette partie est nécessaire et bien menée de manière à ce que l'on ne s'ennuie pas. Je trouve que cette longueur permet juste de créer un effet d'attente savamment dosé. 

Mais c'est surtout à partir de l'entrée dans l'arène que le roman devient une drogue dure ! J'avais l'impression d'être Katniss, je me suis posé les mêmes questions qu'elle, ai ressenti les mêmes choses : angoisse, désespoir, surprise... J'ai adoré découvrir l'arène ! J'avais l'impression d'être dans un jeu de piste ! 

S'il y a un ou deux reproches à faire ce serait les mutations génétiques de la fin qui m'ont semblés une intrusion malvenue du "merveilleux" dans un monde dystopique, trop gros quoi, tellement que j'ai eu du mal à me l'imaginer. Sinon, honnêtement, la décision de la fin dans l'arène entre les deux héros était un peu prévisible, non ?

Mais en bref, un moment fantastique passé avec  cette lecture !



2°2 L'embrasement    ♥♥♥♥♥




Après le succès des derniers Hunger Games, le peuple de Panem est impatient de retrouver Katniss et Peeta pour la Tournée de la victoire. Mais pour Katniss, il s'agit surtout d'une tournée de la dernière chance. Celle qui a osé défier le Capitole est devenue le symbole d'une rébellion qui pourrait bien embraser Panem. Si elle échoue à ramener le calme dans les districts, le président Snow n'hésitera pas à noyer dans le sang le feu de la révolte. A l'aube des Jeux de l'Expiation, le piège du Capitole se referme sur Katniss...

Eh bien, si cela est possible, j'ai encore préféré ce deuxième tome au premier ! Mais je vous propose cette fois de commencer par les points négatifs. D'abord, il est vrai que l'action met plus de temps à se déveloper; le début est assez lent. Par ailleurs, la fin, si elle est particulièrement inattendue et "spectaculaire", m'a semblé assez brouillonne, confuse. Même si elle donne follement envie de se plonger corps et âme dans le dernier tome !

C'était les seuls points négatifs selon moi ! Le reste était parfait ! On retombe sur le même schéma que dans le premier tome : adrénaline, angoisse, émotion, colère aussi... Il y a dans cette suite de nouveaux éléments qui m'ont transportée ! L'énigme autour du district treize, le principe des jeux de l'expiation qui permet d'approfondir notre connaissance de Panem, mais surtout la nouvelle arène qui ressemble à un échiquier géant. La stratégie est au coeur de ce deuxième tome, la suspicion aussi ; il y a peut-être un peu moins d'action mais c'est au profit d'une dose supplémentaire de mystère et de matière à reflexion ! Brillant !



2°3 La révolte     ♥♥♥♥




Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu'elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair : Katniss n'est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébelion. Quel que soit le prix à payer. 

Eh oui, ce troisième tome m'a semblé (très) légèrement en dessous des deux précédents... Même si, entendons-nous bien, c'est une fin parfaitement digne de cette saga. 

J'ai aimé découvrir l'univers incroyable du district 13 et la société complexe qui s'y est construite mais j'ai trouvé que l'action se fait attendre bien longtemps. Les coulisses de la révolte sont posées rapidement puis on passe la moitié du roman à attendre ladite révolte. Par ailleurs, Katniss est très taciturne et déprimante. Bien sûr, elle a vécu des épisodes dramatiques, son attitude est donc plus que normale d'un point de vue psychologique ; mais cela plombe quelque peu la narration ! Heureusement, il y a tous ces personnages qui gravitent autour d'elle que l'on découvre ou redécouvre et qui sont tous plus émouvants (ou révoltants, ça dépend lesquels) les uns que les autres. 

Je n'ai vraiment été captivée qu'à partir du retour de Peeta. Quel traumatisme de le retrouver changé à ce point et qu'il ne redevienne jamais tout à fait le même : cet élément est une force de l'auteur qui ne cède pas à la parfaite happy-end bien que ce soit tellement triiiste !!!  

Ce que j'ai préféré dans ce dernier tome c'est la présence officieuse de l'arène, là encore. C'est à partir de là que le suspens devient insoutenable et que l'on retrouve les sensations des deux premiers tomes. J'admire Suzanne Collins pour avoir su créer ces trois "terrains de jeu" si semblables et si différents à la fois ! 

Bon, parlons maintenant de la fin ; ce qui est un point essentiel dans une saga comme celle-ci : est-elle à la hauteur ? Je dirais oui, les rebondissements sont vraiment inattendus. Les événements s'enchaînent à toute vitesse. Surtout, l'auteur a su façonner une fin en demi-teinte, complexe et poignante. 

En revanche, l'épilogue m'a un peu déçue, je l'ai trouvé inutile, il fait retomber l'ambiance et ancre la saga dans un pessimisme, une lassitude, un fatalisme qui ne caractérisent pourtant pas le reste du récit. Pourquoi cette manie de faire des épilogues sur le mode "dix ans plus tard" dans ce genre de littérature ? Le lecteur n'a pas besoin qu'on lui pose des bornes aussi précises, il peut lui aussi réfléchir et créer son épilogue personnel (enfin, selon moi).

Mais ceci n'est qu'un détail au vu de la qualité de cette trilogie que j'ai dévorée en une demi-semaine! 


♥♥♥♥♥



lundi 10 septembre 2012

Une photo, quelques mots #5

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Les règles du jeu :

Chaque semaine Leiloona  poste une nouvelle photo de la galerie de Kot. On s'en inspire pour écrire un texte. Ni genre, ni formes imposés. La publication se fait tous les lundis en début de journée, histoire de commencer la semaine par de la lecture ! 

Ca faisait un petit moment que j'attendais de reprendre cet atelier d'écriture et ça y est, c'est la rentrée !   La photo de cette semaine est très jolie mais surtout très complexe et la marge d'interprétation... hum, à peu près illimitée ! J'ai hâte de lire les écrits des autres participants. Pour ma part, je me suis essayée à un nouveau registre : le conte de fée (enfin, cela reste évidemment à améliorer pour parler d'un véritable conte mais bon). Trève de bavardage, bonne lecture !





Conte sur un boutiquier solitaire qui ne croyait plus en rien

Il était une fois un pauvre homme qui tenait une boutique de restauration de meubles et de tapisseries. Cet homme n’était ni le plus beau, ni le plus intelligent. Il n’était plus jeune et fort comme il avait pu l’être. Sa femme était partie rejoindre les anges ; ses enfants, peu intéressés par une vie pénible de commerçant anonyme, étaient partis trouver de quoi satisfaire leur ambition dans des contrées plus lointaines. Non, cet homme triste, seul et faible possédait juste le don de rendre aux objets leurs plus somptueuses couleurs. Ses mains longues et délicates savaient toucher les tissus et les matières.

 Mais les dons s’effacent quand les hommes oublient d’avoir confiance en la magie. Le boutiquier ne se rappelait plus que son art était exceptionnel. Depuis qu’il s’était retrouvé seul au monde, seul au fond de sa boutique, il ne travaillait plus que sur commande, il ne créait plus. Comme pour ces machines qui lui confisquaient son travail, ses mouvements devenaient automatiques et froids. Les temps étaient bien difficiles pour le vieil homme qui avait de moins en moins d’ouvrage. Un jour qu’il attendait dans l’arrière-boutique les clients qui se faisaient rares, il pensa pour lui-même :

« Ah, si seulement les passants pouvaient voir dans ma vitrine non ce lieu sombre et poussiéreux mais les plus belles choses que leur esprit désire ! S’ils pouvaient faire attention à ce qui les entoure !».

C’est alors qu’une bonne fée jaillit d’un miroir posé non loin de là. L’homme abasourdi se figea dans son fauteuil mité. La fée rayonnante s’approcha de lui et dit :

« Mon bon monsieur, tes prières ont été entendues. Sache que ce ne sont pas les gens qui ne veulent pas voir les merveilles de ta boutique, c’est ton propre regard qui s’est érodé avec le temps, rendant tout morose et glacial. Retrouve ton âme d’enfant, tu retrouveras ton don. 
- Comment croire en l’avenir quand chaque jour solitaire est plus pénible que le précédent ?
- Cesse de ne penser qu’à ton malheur, observe la vie des gens, découvre leur monde et ils verront enfin le tien. Tu verras, il suffit souvent de croire en l’autre pour que l’autre croie en toi. Un sourire appelle un sourire. La vie est comme un miroir géant. »

Sitôt éteinte la lumière apportée par la fée du miroir, le vieillard voulu mettre en pratique ces conseils. Il s’approcha de la vitrine et sourit aux passants intrigués par sa vieille devanture. Et ce fut une expérience sensationnelle ! Comme si cent âmes avaient soudain investi sa tête, il eut mille pensées simultanées :

ce jeune homme seul qui passait s’arrêta pour admirer les lampes anciennes, il voulait redécorer son appartement qu’il partageait depuis peu avec sa fiancée dans ce style rétro, et ce professeur de contrebasse qui cherchait à donner une nouvelle jeunesse à son étui, et surtout  cette petite fille au visage d’ange qui rêvait devant une poupée de porcelaine à la jambe brisée, elle aurait voulu la soigner et l’emporter chez elle pour la consoler et lui offrir une compagnie, et celui-ci, et celui-là…

Tous ces gens attirés par la gentillesse du boutiquier souriant et qui semblait si bien les comprendre entrèrent et soumirent leur requête au brave homme. La magie était revenue dans la boutique qui semblait éclairée de l’intérieure. Les mains de l’homme se remirent à tisser, à retendre, à raccommoder, à rempailler… A recréer en somme ! La lumière ne venait pas des lampes, elle ne venait pas non plus de la propreté retrouvée de la boutique. Non, c’est le cœur même du boutiquier qui donnait un nouvel éclat et irradiait de bonheur depuis qu’il avait recouvré sa joie et sa foi ! 

jeudi 6 septembre 2012

Poésie en musique


Comme tout le monde (je suppose ?), je ne peux pas me passer de musique ! Je dois dire que je préfère très largement les chansons françaises à texte au reste. Avouons-le, je ne suis pas du tout à la pointe de la modernité en matière de chanson, je me complais dans les vieilles chansons de Jacques Brel à Edith Piaf en passant par Brassens, j'en passe et des meilleurs ! J'aime les paroles très travaillées, les accords qui me donnent des frissons, en réalité, j'aime la poésie mise en musique...

En conséquence, je suis fan inconditionnelle de Francis Cabrel (entre autres bien sûr). J'aime ses paroles, sa musique, sa guitare, son accent (qui fut le mien dans mon enfance toulousaine)... Je vous propose de découvrir ou de redécouvrir un de ses succès : Les murs de poussière... Enjoy !





Il rêvait d'une ville étrangère
Une ville de filles et de jeux
Il voulait vivre d'autres manières
Dans un autre milieu
Il rêvait sur son chemin de pierres
"Je partirai demain, si je veux
J'ai la force qu'il faut pour le faire
Et j'irai trouver mieux"

Il voulait trouver mieux
Que son lopin de terre
Que son vieil arbre tordu au milieu
Trouver mieux que la douce lumière du soir
Près du feu
Qui réchauffait son père
Et la troupe entière de ses aïeux
Le soleil sur les murs de poussière
Il voulait trouver mieux...

Il a fait tout le tour de la terre
Il a même demandé à Dieu
Il a fait tout l'amour de la terre
Il n'a pas trouvé mieux
Il a croisé les rois de naguère
Tout drapés de diamants et de feu
Mais dans les châteaux des rois de naguère
Il n'a pas trouvé mieux...

Il n'a pas trouvé mieux
Que son lopin de terre
Que son vieil arbre tordu au milieu
Trouver mieux que la douce lumière du soir
Près du feu
Qui réchauffait son père
Et la troupe entière de ses aïeux
Le soleil sur les murs de poussière
Il n'a pas trouvé mieux...

Il a dit "Je retourne en arrière
Je n'ai pas trouvé ce que je veux"
Il a dit "Je retourne en arrière"
Il s'est brûlé les yeux

Il s'est brûlé les yeux
Sur son lopin de terre
Sur son vieil arbre tordu au milieu
Aux reflets de la douce lumière du soir
Près du feu
Qui réchauffait son père
Et la troupe entière de ses aïeux
Au soleil sur les murs de poussière
Il s'est brûlé les yeux 
Il s'est brûlé les yeux
Il s'est brûlé les yeux


De la poésie je vous dis ! ^^ Et voici la très belle mise en musique :





Et vous ? Vous aimez ? 


mardi 4 septembre 2012

Top Ten Tuesday #5


Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. 

Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani.
Voici donc le thème de cette semaine : 

Les 10 livres à lire cet automne (Votre PAL pour cet automne)


1°Dans la catégorie SAGA : L'assassin royal, tome 3 et suivants de Robin Hobb


2°Dans la catégorie GRAND CLASSIQUE : Bel Ami de Maupassant


3°Dans la catégorie ARTISTIQUE : La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier


4°Dans la catégorie HUMORISTIQUE : Les Spellman se déchaînent de Lisa Lutz


5°Dans la catégorie AVENTURE : Michel Strogoff de Jules Verne


6°Dans la catégorie PHILOSOPHIE : Le miroir des idées de Michel Tournier


7°Dans la catégorie ROMAN CONTEMPORAIN : Seule Venise de Claudie Gallay


8°Dans la catégorie LOUFOQUE : L'écume des jours de Boris Vian


9°Dans la catégorie HISTORIQUE : Le Montespan de Jean Teulé


10°En vue de mon VOYAGE A BARCELONE : L'ombre du vent de Carlos Ruis Zafon



Comme vous le voyez, je vais essayer de varier les plaisirs ! Tous sont dans ma PAL, j'aimerais bien qu'elle réduise vraiment (comme ça je pourrais racheter des livres sans me sentir coupable... ) !

A très bientôt !